Nous sommes bel et bien dans l’ère du numérique et on est loin d’en sortir. D’ailleurs, il est plus que probable que nous n’en sortirons jamais car l’innovation est au coeur du numérique et cela semble ne devoir jamais s’arrêter. On comprend donc pourquoi le gouvernement français a annoncé son souhait d’atteindre les 10 000 formations aux métiers du numérique. Cet objectif entre dans le Plan d’investissement dans les compétences, et cette annonce faite en 2018 garantit un avenir sans nuage pour les écoles en informatique. Il y en a eu beaucoup et d’autres encore se sont ouvertes et chacune a sa spécialisation et sa méthodologie d’apprentissage. Que ce soit dans la gestion de projet technologies de l’information, diplôme d’ingénieur en informatique, formation en alternance ou autres, ce ne sont pas les spécialisations qui manquent ni les écoles. Mais comment se retrouver dans cette foule d’écoles en informatique ? Ci-après quelques-unes qui se démarquent des autres.
Esarc Evolution et Supinfo
Esarc Evolution est une école supérieure d’ingénierie informatique située à Bordeaux, dont les cours sont destinés à former les élèves pour deux objectifs : premièrement, l’obtention d’un BTS informatique et deuxièmement, continuer les études jusqu’au bac+4 pour devenir chef de projet informatique. Les élèves ont le choix entre plusieurs domaines du numérique : fonctionnement de l’Internet, fonctionnement des réseaux, fonctionnement des logiciels, fonctionnement des architectures, etc. Et puis, parmi les meilleures écoles du numérique, il y a Supinfo, présente bien sûr en France mais aussi dans d’autres pays, notamment en Italie, en Chine, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. En France, Supinfo possède 25 écoles réparties sur tout le territoire, ce qui est un atout de poids car les élèves, où qu’ils vivent, peuvent en trouver une pas très loin de leur domicile. On peut affirmer sans se tromper que Supinfo est l’une des top en matière d’école en informatique. Les formations dispensées englobent l’apprentissage du génie logiciel, de l’analyse des données, du multimédia, l’étude des systèmes d’information, les systèmes et les réseaux, l’intelligence artificielle, etc., bref, tous les rouages de l’informatique. En fait, les formations de Supinfo préparent les élèves à répondre aux attentes les plus exigeantes des grandes entreprises. A la fin du parcours, un diplôme d’ingénieur est délivré.
L’eXia et Ecole 42
L’eXia n’existe que depuis 2003 mais s’inscrit d’ores et déjà parmi les établissements informatiques les plus cotés. Sa particularité première est d’admettre les élèves juste avec le bac en poche, ce qui représente une belle opportunité aux jeunes bacheliers. La formation commence par un premier cycle appelé « analyste programmeur » qui est homologué niveau III, suivi par un second cycle qui dure 2 ans, celui-là homologué niveau II, à suivre dans la filière ingénierie réseaux ou ingénierie logicielle. Puis, si les élèves le souhaitent, ils peuvent continuer pour une cinquième année pour arriver au niveau de manager des systèmes d’information de niveau I. Et l’Ecole 42 ? Assez jeune car seulement créée en 2013, Ecole 42 a déjà une très belle réputation au sein des établissements en informatique. L’atout principal de cette école basée à Paris est sa gratuité totale pour l’ensemble de ses formations. Et pour intégrer les cours, elle n’exige aucun diplôme de la part des élèves. Il suffit d’avoir entre 18 et 30 ans et d’être sélectionné pour bénéficier de ses cours. A noter cependant que la sélection est très stricte. Le seul hic, c’est que le diplôme délivré par l’Ecole 42 n’est pas reconnu par toutes les professions. Mais les formations dispensées sont d’actualité et permettent aux élèves de s’assurer un avenir professionnel dans le domaine de l’informatique.
Une école européenne dédiée aux métiers de l’Internet
EEMI est une école créée en 2011 par le fondateur de Meetic et de Free, ce qui veut dire que sa renommée est déjà solidement établie. Elle se spécialise dans l’enseignement du Web et attire particulièrement ce qu’on appelle dans le métier les « digital natives », ce qui veut dire ces jeunes nés durant l’ère numérique mais qui s’en passionnent aussi. La transition numérique des entreprises est le coeur de la formation qui se divise en 2 : d’abord un Bachelor « Chef de Projets Digitaux », de 3 ans pour l’obtention d’un RNCP de niveau II (e-business, Web Development, Interactive Design, etc.), puis un Mastère « Entrepreneuriat et Expertise digitale » pour un RNCP de niveau I. En obtenant ce diplôme, les élèves peuvent se lancer dans l’entrepreneuriat, ce qui veut dire qu’ils peuvent ouvrir leur propre entreprise ou apporter leur savoir dans une jeune start-up.